SAGUENAY, QUÉBEC– (October 24, 2013) – Arianne Phosphate Inc. (la « société » ou « Arianne ») (TSX CROISSANCE : DAN) (FRANCFORT : JE9N) (OTCBB : DRRSF) est heureuse d'annoncer les résultats positifs de l'étude de faisabilité (« l'étude de faisabilité » ou « l'EF ») de son projet de mine d’apatite du Lac à Paul (« Lac à Paul » ou le « projet »), situé au nord de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec (Canada).
L'étude de faisabilité décrit une mine à ciel ouvert, une usine de traitement du minerai afin de produire un concentré d'apatite de haute qualité et un système de transport en vue d'acheminer le produit à l'année à un port en eau profonde sur la rivière Saguenay. Cette étude a été préparée par Cegertec WorleyParsons, avec le concours de Dessau pour les installations de gestion des résidus et de gestion des eaux et celui de SGS Canada Inc. et d’Ernst & Young pour le modèle financier et l'analyse économique. Les autres éléments techniques de l'étude sont l'œuvre de Genivar (conception de la halde de roches stériles et étude d'impact sur l'environnement), d'Hydro Ressources, de Journeaux Associates, de CRU International et d'Integer Research Ltd. L'EF s'appuie sur des ressources minérales conformes au Règlement 43-101 établies et authentifiées par Goldminds Geoservices Inc. et publiées par Arianne le 7 mars 2013. De plus, Jacobs Engineering Group Inc. (Jacobs) et COREM ont réalisé les essais métallurgiques, y compris les essais en usine pilote pour la conception des procédés de traitement. L. Nardella Associated Ltd a aussi aidé Cegertec WorleyParsons relativement à l'estimation des coûts et à la planification de l'exécution du projet. (Tous les montants sont exprimés en dollars américains, à moins d'indication contraire, et toutes les tonnes sont des tonnes métriques.)
Faits saillants de l'étude de faisabilité
- Valeur actualisée nette (« VAN ») de 1 910,1 M$ US à un taux d'actualisation de 8 %;
- Revenus bruts, en dollars réels, de 16 124,8 M$ US et flux de trésorerie des activités opérationnelles de 7 379,6 M$ US;
- Taux de rendement interne (« TRI ») de 20,7 %, avec une période de récupération de l'investissement de 4,4 ans avant impôts et droits miniers;
- Durée de vie de la mine de 25,75 ans (excluant la préproduction) avec une production annuelle moyenne de concentré phosphaté de 3 millions de tonnes à une teneur de 38,6 % P2O5 et un taux de récupération moyen après traitement de 90,0 %;
- Coûts d'investissement initial du projet de 1 214,7 M$ US, soit 982,5 M$ US pour la mine et 232,2 M$ US pour le système de transport du concentré qui livrera le produit au port en eau profonde ouvert 365 jours par année sur le Saguenay;
- Coût tout inclus jusqu’au Port de Saguenay de 93,7 $ US/tonne pour la durée de vie de la mine (c.-à-d. FOB au Port de Saguenay), soit une marge d'exploitation de 56 % avec un prix de vente moyen de 213 $/tonne au port;
- Ressources mesurées et indiquées de 590 millions de tonnes uniquement dans la zone Paul à une teneur moyenne de 7,1 % P2O5 avec une teneur de coupure de 4,0 % (n’inclut pas les ressources minérales de la zone Manouane de 164 millions de tonnes);
- 75,7 millions de tonnes de concentré vendable à 38,6 % P2O5 dans des réserves minérales prouvées et probables, en considérant un seuil de coupure de 3,5 % P2O5, de 472,1 millions de tonnes à une teneur moyenne de 6,9 % P2O5 (à partir des ressources minérales de la zone Paul);
- Disponibilité de 115 mégawatts (MW) d'électricité confirmée à la centrale de la Chute-des-Passes située à 30 km de la mine.
Brian Kenny, chef de la direction d'Arianne, déclare : « Nous sommes particulièrement fiers des résultats de l'étude de faisabilité qui démontre que le Lac à Paul est véritablement un projet de classe mondiale. Il est important de remarquer que, contrairement à l'étude de préfaisabilité d'Arianne en 2012 (EPF), qui combinait les zones Paul et Manouane dans le but d'obtenir une durée de vie de la mine de 17 ans, l'EF considère uniquement la zone Paul. En raison de forages additionnels en 2011 et 2012, la durée de vie de la mine uniquement pour la zone Paul est établie à 25,75 ans dans l'EF. Les ressources de Manouane auraient le potentiel d'accroitre de 8 ans la durée de vie de la mine selon l'EPF de 2012. L'EF démontre de manière concluante l'excellence du projet, un projet avec une longue durée de vie, des marges importantes et des coûts d'exploitation peu élevés qui produira un concentré de phosphate de haute qualité contenant très peu de contaminants. De plus, l'optimisation du système de transport permet de transporter le concentré au port en eau profonde sur le Saguenay à faible coût. Ce scénario permet d'exporter 365 jours par an sur les marchés mondiaux, un produit commercialement compétitif par rapport aux autres produits semblables. Aujourd'hui, le projet du Lac à Paul qui est le projet de mine de phosphore en développement le plus important au monde, franchit une étape importante. »
Jean-Sébastien David, chef de l'exploitation d'Arianne, commente : « L'étude de faisabilité a clairement démontré la portée, la dimension et les aspects économiques positifs du projet. Parallèlement, Arianne a œuvré sur d'autres aspects tout aussi importants en vue du développement du projet, y compris les études sur l'environnement, le processus d’obtention de permis et les relations avec la communauté. Des rencontres et consultations auprès des Premières Nations et autres communautés étaient essentielles pour Arianne et se poursuivront. De plus, les discussions avec les divers organismes de réglementation sont en cours afin d’amener le projet à un autre niveau par exemple Arianne a déposé son étude d'impact sur l'environnement en juin de cette année. Nous sommes heureux de travailler dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean où nous sentons l’appuie de la population envers notre projet et planifions de demeurer en étroit contact avec celle-ci afin de maintenir cette base d’appui. Pour la suite de l’avancement du projet nous allons continuer le dialogue avec les organismes gouvernementaux régionaux et autres parties prenantes, afin de continuer de collaborer au développement du projet et maximiser les retombées économiques pour la région».
Brian Kenny conclut : « L'étude de faisabilité du Lac à Paul démontre que le projet a un grand potentiel économique et qu’il possède une forte possibilité de ressources additionnelles. Étant localisé dans une des juridictions minières les plus favorables au monde, le chemin en vue de l'obtention des permis semble être facilement réalisable. »
Arianne tiendra une conférence téléphonique concernant l'EF du Lac à Paul le vendredi 25 octobre 2013 à 10 h (heure de l'Est). Pour y participer, veuillez composer le 1 800 732-6870 (Canada et États-Unis) ou le 416 641-6202 (à l'international). Une webdiffusion en direct de la conférence téléphonique sera accessible par le biais de notre site Web au www.arianne-inc.com.
Si vous n'êtes pas en mesure de participer à la conférence, il sera possible d'écouter l'enregistrement à partir du 25 octobre 2013 à 13 h (heure de l'Est) en composant le 1 800 558-5253 (Canada et États-Unis) ou le 416 6264100 (à l'international), jusqu'au 25 décembre 2013. Le code d'accès est 21682126.
ÉTUDE DE FAISABILITÉ
Cette étude de faisabilité a été réalisée à la suite de l'étude de préfaisabilité mise à jour et publiée par Arianne le 1er juillet 2012, étude qui considérait les ressources mesurées et indiquées de la zone Manouane de 164 millions de tonnes. L'EF comprend une estimation des ressources minérales ainsi qu'un plan de mine basé uniquement sur les ressources de la zone Paul. Les résultats de l'EF établissent la faisabilité économique et technique de l'exploitation d'une mine à ciel ouvert basée sur les ressources de la zone Paul, du concassage, du broyage et de la flottation du minerai de phosphate en vue de produire un concentré et de son transport jusqu'au port en eau profonde situé sur la rivière Saguenay, qui est ouvert 365 jours par an.
ANALYSE ÉCONOMIQUE
L'étude de faisabilité démontre la rentabilité d'un projet économiquement fort, en se basant sur un taux d'usinage de 55 000 tonnes par jour et une alimentation moyenne en minerai tout-venant de 18,6 Mt/an à l'usine de traitement, lorsque l'usine fonctionnera à plein rendement. L'étude indique que : le TRI avant impôts est de 20,7 %, la VAN avant impôts est de 1 910,1 M$ à un taux d'actualisation de 8 % et la période de récupération est de 4,4 ans. Le tableau ci-dessous résume les principales hypothèses, les faits saillants de l'exploitation et les aspects économiques du projet.

COÛTS D'EXPLOITATION
En se basant sur l'ensemble des coûts d'exploitation décrits dans l'étude de faisabilité, le coût du concentré de phosphate annuel FOB au Port de Saguenay est de 93,7 $ US/tonne. Le tableau 3 donne la distribution des coûts d'exploitation par tonne.

COÛTS D'INVESTISSEMENT
Les coûts d'investissement du projet du Lac à Paul présentés au tableau 5 sont basés sur une capacité de traitement de 55 000 tonnes par jour. L'estimation s'appuie sur les méthodes standards de Cegertec WorleyParsons qui s'appliquent à une étude de faisabilité.
Toutes les taxes et tous les frais de douanes sont exclus des coûts d'investissement, mais sont considérés dans l'analyse économique. L'indexation et les intérêts engagés lors de la construction sont exclus des coûts d'investissement. La date d'effet de l'estimation des coûts est septembre 2013.
Les coûts d'investissement initiaux lors de la préproduction pour la mine et les installations de traitement du minerai sont de 982,5 M$ US, y compris 73,9 M$ US en contingences. Les coûts d'investissement initiaux du transport mine-au-port sont de 232,2 M$ US, y compris 18,1 M$ US en contingences.

Le développement de la mine à ciel ouvert, les installations de traitement du minerai ainsi que toutes les autres infrastructures et tous les autres services requis sur le site en appui à l'exploitation de la mine ont été estimés avec une précision de +/- 15 %.

Les coûts d'investissement du système de transport ont été estimés avec une précision de +/- 25 %.

ÉTABLISSEMENT DU PRIX DU PRODUIT
Le prix de vente moyen du produit en $ US/tonne sur les 25,75 années de vie de la mine est de 213 $ US/tonne. Le modèle de référence du prix du concentré de phosphate est basé sur les données d'études de mise en marché réalisées par CRU International (prévision des prix établies en mai 2013) et par Integer Research Ltd (prévision des prix établies en juillet 2013).
Le « prix de référence FOB du Maroc en $ US/tonne » du CRU a été utilisé comme base afin de calculer le prix moyen du produit. Le prix moyen du Lac à Paul est dérivé du prix de référence FOB du Maroc en $ US/tonne du CRU plus une prime moyenne pondérée. La prime moyenne pondérée est basée sur les projections du nombre de tonnes vendues par destination et du type de ventes, consommateur de roche de haute pureté ou consommateur d'engrais, multipliés par la prime s'appliquant à chaque groupe de consommateur. Les primes par destination pour les ventes de produit de haute pureté proviennent de l'étude de marché d'Integer alors que celles pour les ventes d'engrais proviennent de l'étude de marché de CRU.
ANALYSE DE LA SENSIBILITÉ
Une analyse de la sensibilité a été réalisée, à partir du scénario de référence décrit ci-dessus, afin de vérifier l'incidence des variations du prix du concentré de phosphate, des coûts d'investissement totaux lors de la préproduction et des coûts d'exploitation totaux lors de la préproduction sur la VAN à 8 % et le TRI du projet. Chaque variable a été examinée indépendamment. Un intervalle de ± 40 % avec des augmentations de 5 % a été utilisé pour chacune des trois variables.
La VAN et le TRI avant impôts sont particulièrement influencés par le prix, puis par les coûts d'exploitation et finalement par les coûts d'investissement. Une augmentation de 10 % du prix de vente entraîne une augmentation de 602,9 M$ US de la VAN à 8 % avant impôts, alors qu'une augmentation de 10 % des coûts d'exploitation ou des coûts de construction traduit une diminution de 271,3 M$ US et de 116,4 M$ US respectivement.

RÉSERVES ET RESSOURCES MINÉRALES
Les roches anorthositiques de la région du Lac-Saint-Jean forment un assemblage d'écailles qui chevauchent les unités de gneiss plus anciennes. Les massifs anorthositiques sont particulièrement abondants dans la Province du Grenville. Leur potentiel économique est habituellement restreint aux gisements de Fe-Ti-P. Le projet du Lac à Paul est constitué de roches ignées riches en Fe-Ti-P.
L'estimation des ressources minérales comprend les résultats des programmes de forage effectués en 2011 et 2012 sur les prolongements latéraux et en profondeur de la zone Paul. Au total, 153 forages totalisant 39 371 mètres ont été réalisés à ce jour sur la zone Paul. Les faits saillants sont :
- Un seuil de coupure de 4,0 % P2O5 a été utilisé;
- Les ressources mesurées et indiquées (M+I) de la zone Paul totalisent 590,24 Mt à 7,13 % P2O5
- Les ressources minérales ont été estimées conformément au Règlement 43-101.

En plus des ressources minérales présentes dans la zone Paul, des ressources minérales conformes au Règlement 43-101 ont déjà été estimées sur les zones 2 et Manouane de la propriété du Lac à Paul. Ces ressources, publiées en novembre 2011 dans le rapport technique 43-101 de SGS Geostat (disponible sous le profil de la société sur SEDAR à www.sedar.com), n'ont pas été mises à jour, puisqu'aucun forage supplémentaire n'a été réalisé sur ces zones depuis 2011. Elles sont présentées dans le tableau suivant :

Il est important de mentionner que le projet du Lac à Paul possède un fort potentiel de croissance. Non seulement la possibilité de prolonger la zone Paul est considérable, mais cette zone est ouverte en profondeur. De plus, lors des programmes d'exploration et de forage réalisés au cours des trois dernières années, six autres secteurs minéralisés (Lise, Lucie, Nicole, Traman, Turc et Traverse) ont été découverts, mais aucun des six secteurs n'a fait l'objet d'une estimation de ressources conformes au Règlement 43-101.
Les réserves minérales prouvées et probables dans la zone Paul sont de 472,09 Mt à une teneur moyenne de 6,88 % P2O5 avec un seuil de coupure de 3,5 % P2O5. Ceci tient compte d'un facteur de dilution de 2 % lors de l'exploitation minière et d'un taux de récupération du minerai de 97 %. Le coefficient de recouvrement est de 0,87 au cours des 4 premières années et de 1,14 par la suite, sur la durée de vie de la mine. Au total, 75,7 millions de tonnes de concentré vendable à une teneur de 38,6 % P2O5 ont été définies.

PLAN DE LA MINE
L'EF du Lac à Paul est basée une fosse unique et n'utilise que les ressources minérales mesurées et indiquées à l'intérieur de la zone Paul, lesquelles ont été considérées lors du développement des réserves minérales.
Cegertec WorleyParsons a réalisé les travaux techniques d'ingénierie minière de l'EF. Ces travaux ont été effectués au moyen d'un modèle de blocs qui a été fourni à Cegertec WorleyParsons par Claude Duplessis de Goldminds Geoservices Inc. L'optimisation de la fosse a été réalisée à partir des ressources mesurées et indiquées du modèle; la conception de la fosse donne une durée de vie de la mine de 25,75 ans, un seuil de coupure de 3,5 % P2O5 et une teneur moyenne de 6,88 % P2O5. La fosse finale prend en considération des paramètres d'exploitation tels que les rampes, les configurations géotechniques recommandées et la durée de vie de la mine de 25,75 ans (excluant la période de préproduction). Les réserves minérales à l'intérieur de la fosse sont présentées au tableau 9.
La fosse de la zone Paul sera exploitée au moyen de méthodes conventionnelles : forage, dynamitage, chargement et transport du minerai à l'aide de pelles et de camions.
MÉTALLURGIE ET QUALITÉ DU CONCENTRÉ DE PHOSPHATE
Les résultats des essais métallurgiques sont que la production à l'échelle d'une installation commerciale donnerait un produit à 38,6 % P2O5 avec un taux de récupération de 90 %. L'analyse chimique d'un échantillon représentatif du concentré final provenant de l'essai de vérification du procédé de traitement est présentée au tableau 10.

Dans l'ensemble, le concentré de phosphate du Lac à Paul est de très haute qualité pour les raisons suivantes :
- Faible ratio CaO/P2O5 donnant lieu à de faibles taux de consommation d'acide sulfurique lors de la transformation;
- Une récupération élevée du P2O5 et des hauts taux de filtration du gypse sont attendus lorsque ce type de roches alimente une production d'acide phosphorique par traitement hydraté conventionnel;
- Le faible ratio CaO/P2O5 produira de faibles quantités de gypse; Le faible REM (ratio des éléments mineurs) devrait faciliter la production de produits granulaires de haute qualité, comme le phosphate d’ammonium (MAP ou DAP).
INFRASTRUCTURES
Le projet est situé à 200 km dans le nord de la région du Saguenay–Lac-St-Jean, au Québec (Canada), une région industrielle disposant d'une main-d'œuvre qualifiée et d'infrastructures déjà en place. Les infrastructures existantes comprennent des centrales hydroélectriques d'une capacité suffisant à l'alimentation du projet, des routes, un réseau ferroviaire et un port en eau profonde.
Le projet du Lac à Paul sera alimenté par Hydro-Québec par le biais du réseau électrique alimentant Rio Tinto Alcan, à partir de la centrale de la Chute-des-Passes, qui est située à moins de 30 km du projet. Une sous-station réductrice de tension de 345 kV à 161 kV sera construite à la Chute-des-Passes. Cette nouvelle sous-station fournira l'électricité à partir d'une ligne de transmission de 161 kV.
La construction d'un camp permanent, d'une station de pompage et du système de traitement d'eau douce, du parc à résidus et d'une station de traitement des eaux de procédé est planifiée lors de la phase de préproduction. La halde de roches stériles sera aménagée au moment des activités minières.
La capacité des installations de gestion de résidus minier, situées à seulement 2 km de l'usine de traitement du minerai, permettront d'entreposer et de gérer les résidus en fonction de la durée de vie de la mine de 25,75 du projet du Lac à Paul.
TRANSPORT DU CONCENTRÉ DE PHOSPHATE
Le concentré de phosphate sera transporté par camion à partir du site de la mine, en empruntant les chemins forestier existants, jusqu'au port en eau profonde situé sur la rivière Saguenay. En raison de la période de dégel au printemps, l'EF suppose que le transport routier fonctionnera au ralenti sur une période de 30 jours. Pour ces motifs, des installations d'entreposage de produit d’une capacité de 30 jours (250 000 tonnes) seront ajoutées au port et des installations d'entreposage de produit d’une capacité de 21 jours (200 000 tonnes) ont été prévues à la mine. Cette solution efficiente permettra de transporter le produit directement de la mine vers le port en eau profonde de Saguenay qui est ouvert 365 jours par année.
ENVIRONNEMENT
Le projet du Lac à Paul est situé dans la municipalité régionale de comté (MRC) le Fjord-du-Saguenay. Selon les règlements en vigueur en matière de zonage de la MRC, le secteur de l'étude de faisabilité couvre la zone 20-2F, zone où l'extraction minière et les activités industrielles sont permises.
Arianne détient un bail exclusif sur tous les droits de surface qui couvre le secteur du projet pour l’opération d’une pourvoirie. L'empreinte du projet évite les lacs et l'empiètement sur l'habitat du poisson a été minimisé. L'accès à l'eau sur le site, pour les besoin d’exploitation, ne pose aucun problème. La topographie sera mise à profit afin de construire de manière sécuritaire le parc à résidus qui est situé à environ 2 km de l'usine de traitement du minerai. Selon la Directive 019 du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP), les résidus d'Arianne sont classés à faible risque en se basant sur les résultats de lixiviation des roches stériles, des résidus et du minerai, ce qui facilitera la gestion des résidus.
OBTENTION DES PERMIS
Dans le cadre de l'évaluation environnementale du projet de Lac à Paul débutée à l'été 2011, Arianne a entrepris une étude des conditions de base du secteur visé par le projet. L'acquisition des données s'est terminée au printemps de 2013. L'étude d'impact sur l'environnement (EIE) a été préparée sans délai puis déposée au MDDEFP en juin 2013. La société apporte actuellement des réponses et des informations complémentaires aux demandes du MDDEFP. Une fois ce processus terminé, Arianne sera en mesure de passer à l'étape suivante soit, les audiences publiques auprès du BAPE (Bureau d’audiences publiques en environnement). L'objectif de la société est de terminer le processus en entier d'ici le S2 2014, avec l'obtention d’un décret ministériel.
Selon une communication des autorités fédérales concernées à Arianne en date du 8 août 2013, le projet du Lac à Paul n'est pas assujetti à une évaluation environnementale au fédéral en vertu de l'Agence canadienne d'évaluation environnementale (ACEE) (2012) et du Règlement désignant les activités concrètes. De plus, considérant la nature non métallique du minerai exploité, le projet n'est pas assujetti au Règlement sur les effluents des mines de métaux (REMM). Toutefois, Arianne doit obtenir des permis auprès des autorités fédérales en conformité avec la Loi sur les explosifs et la Loi sur les pêches.
RELATIONS AVEC LES COMMUNAUTÉS
En 2009, Arianne a volontairement entrepris des démarches relativement au développement durable. Elle a mis en place une politique de développement durable ainsi qu'une stratégie de développement durable. Un élément clé de la stratégie d'Arianne est l'organisation de rencontres avec les communautés locales depuis 2011. La société a aussi fait l'inventaire de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Comme quelques autres sociétés de taille comparable, Arianne annonce publiquement ses émissions de GES dans ses rapports trimestriels et annuels. Le projet du Lac à Paul est sur le Nitassinan de trois des Premières Nations : les Innus de Mashteuiatsh, les Essipites et les Pessamites. Les relations entre Arianne et les Innus de Mashteuiatsh durent depuis 2008, alors que celles avec la Nation pessamite ont lieu depuis 2010. Des discussions avec la Nation essipite sont planifiées.
PROCHAINES ÉTAPES

COMPARAISON ENTRE L'ÉTUDE DE FAISABILITÉ ET L'ÉTUDE DE PRÉFAISABILITÉ
L'approche en matière de développement de l'EF est très différente de celle prise lors de l'EPF pour plusieurs raisons. Parmi les différences majeures, l'EF était axé uniquement sur le développement de la zone Paul du fait de l'augmentation notable des ressources au cours des programmes de forage en 2011 et 2012. Les résultats en sont une fosse unique pour la production, le concasseur situé à proximité de la limite de la fosse et le développement d'un seul secteur d'entreposage des résidus. Les essais métallurgiques effectués par JACOBS et par COREM ont permis de développer un schéma de traitement du minerai à l'usine plus élaboré que celui de l'EPF. De plus, les dimensions de l'usine de traitement du minerai ont été ajustées à un taux de 55 000 tonnes/jour sur la durée de vie de la mine, plutôt qu'à un taux de 50 000 tonnes/jour. Les autres changements apportés à l'usine de traitement du minerai comprennent un choix plus juste des réactifs pour la flottation et la transition des énergies fossiles à l'électricité pour le séchoir du concentré final. Le traitement du système de transport dans l'EPF était restreint et rudimentaire. Dans l'EF, ce problème majeur du projet a été examiné de manière exhaustive afin de déterminer la solution la plus profitable et la moins couteuse pour le projet. La solution avec un quai d'expédition sur la rivière Saguenay est très différente de la solution de l'EPF. Le résultat de ces importantes améliorations et le développement des exigences du projet reflètent une étude de faisabilité favorable qui se compare toutefois difficilement et non directement avec l'EPF. En tenant compte de ce fait, Arianne désire fournir quelques données comparatives entre les études antérieures et l'actuelle étude de faisabilité.


Personnes qualifiées
Toutes ces personnes qualifiées suivantes ont examiné le contenu de ce communiqué de presse dont ils ont la responsabilité et en ont approuvé la diffusion.
M. Frédéric Côté, ing. membre de l'OIQ, à l'emploi de l. Nardella Associated Ltd, est la personne qualifiée indépendante responsable de l'estimation des coûts d'investissement.
M. Claude Duplessis, ing. membre de l'OIQ, à l'emploi de Goldminds Geoservices Inc., est la personne qualifiée indépendante responsable de l'estimation des ressources et des études de marché.
M. Gaston Gagnon, ing. membre de l'OIQ, à l'emploi de SGS Canada Inc., est la personne qualifiée indépendante responsable de l'analyse financière.
M. Mike Kelahan, ing., membre de la Mining and Metallurgical Society of America (MMSA), à l'emploi de Phosphate Consulting LLC, est la personne qualifiée indépendante responsable du traitement du minerai et des essais métallurgiques.
M. Simon Latulippe, ing. membre de l'OIQ, à l'emploi de Genivar, est la personne qualifiée indépendante responsable de la conception de la halde de roches stériles et du plan de fermeture, de l'obtention des permis ainsi que des aspects environnementaux et sociaux.
M Alex Topalovic, professionnel agrée de l'AusIMM, à l'emploi de WorleyParsons, est la personne qualifiée indépendante responsable du plan de mine et de l'estimation des réserves.
M. Pascal Vallée, ing. membre de l'OIQ, à l'emploi de Cegertec WorleyParsons, est la personne qualifiée indépendante responsable de l'estimation des coûts d'exploitation.
M. Ewan Wingate, professionnel agrée de l'AusIMM et fellow du SAIMM, à l'emploi de WorleyParsons, est la personne qualifiée indépendante responsable des études de marché et de la conception de l'usine de traitement.
Divulgation de l'information en lien avec le Règlement 43-
Les réserves et ressources minérales estimées et présentées dans ce communiqué de presse ont été classées selon les définitions standards de l'ICM des ressources et réserves minérales (telles qu'adoptées par le conseil de l'ICM en novembre 2010).
Le lecteur est avisé que la viabilité économique de ressources minérales qui ne sont pas incluses dans les réserves minérales n'a pas été démontrée. Les estimations de ressources minérales ne tiennent pas compte de la capacité d'exploitation, de la sélectivité, de la perte minière et de la dilution. Ces estimations de ressources minérales comprennent des ressources minérales présumées qui sont normalement considérées comme trop spéculatives, d'un point de vue géologique, pour y appliquer des considérations économiques permettant de les classer dans la catégorie des réserves minérales. Il n'y a aucune certitude que les ressources minérales présumées seront éventuellement converties en ressources mesurées et indiquées au moyen de forages additionnels ni en réserves minérales avec l'application de considérations économiques.
Arianne Phosphate déposera un rapport technique conforme au Règlement 43-101 au sujet de l'EF du Lac à Paul d'ici 45 jours sur SEDAR à www.sedar.com.
About Arianne Phosphate
Arianne Phosphate (« Arianne Phosphate Inc. ») (www.arianne-inc.com) met en valeur des gisements de phosphate au Lac à Paul, localisés à environ 200 kilomètres dans le nord de la région du Saguenay/Lac-Saint-Jean au Québec, Canada. Ces gisements produiront un concentré d’apatite ignée de qualité titrant 38,6 % de P2O5 et contenant peu ou pas de contaminant. La Société compte présentement 79,8 millions d’actions en circulation.
Ni la Bourse de croissance TSX ni son fournisseur de services de réglementation (au sens donné à ce terme dans les politiques de la Bourse de croissance TSX) n’acceptent quelque responsabilité que ce soit quant au caractère adéquat ou à l’exactitude du présent communiqué de presse.
Pour nous joindre
SourceBrian Kenny, Chef de la direction Tel: 514-699-7436 brian.kenny@arianne-inc.com
Info: Derek Lindsay, chef des finances Tél. : (514) 594-2372 derek@arianne-inc.com
Médias: Nadège Tollari, vice-présidente affaires corporatives Tél. : (514) 932-8416 nadege@arianne-inc.com
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Le présent communiqué de presse contient des « énoncés prospectifs » au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes et du terme « forward-looking statements » dans la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis. Ces énoncés, appelés dans les présents « énoncés prospectifs », sont préparés à la date du présent communiqué de presse et la Société n'entend pas les mettre à jour et n'a aucune obligation de le faire, sauf si elle y est tenue par la loi.
Les énoncés prospectifs se rapportent à des événements futurs ou à un rendement futur; ils reflètent les attentes ou les opinions actuelles concernant des événements futurs et ils comprennent, sans s'y limiter, des énoncés à l'égard i) de la quantité de ressources minérales et de gisements minéraux potentiels des cibles d'exploration; ii) de la quantité de la production future pour une période donnée; iii) de la valeur actualisée nette et des taux de rendement internes de l'exploitation minière; iv) des hypothèses relatives aux coûts d'investissement, aux coûts opérationnels et à d'autres coûts indiqués dans l'étude de faisabilité; v) des hypothèses relatives aux produits bruts des activités ordinaires, aux flux de trésorerie opérationnels et à d'autres éléments des produits des activités ordinaires indiqués dans l'étude de faisabilité; vi) des hypothèses relatives à la teneur récupérée, à la récupération moyenne du minerai et à d'autres paramètres d'exploitation minière indiqués dans l'étude de faisabilité; vii) du potentiel d'agrandissement de la mine et de sa durée de vie prévue; viii) des délais prévus pour la délivrance des permis et des approbations réglementaires et la prise de décision de production; ix) des plans d'exploration futurs; x) des cours futurs des concentrés de phosphate brut; et xi) des sources de financement et des besoins de financement prévus. Toute déclaration qui exprime ou implique des discussions en ce qui concerne les prévisions, attentes, croyances, plans, projections, objectifs, hypothèses ou événements futurs ou au rendement (souvent, mais pas toujours, en utilisant des mots ou expressions tels que « s'attendre à », « prévoir », « planifier », « projeter », « estimer », « supposer », « avoir l'intention », « stratégie », « buts », « objectifs » ou des variantes de ceux-ci ou en indiquant que certaines actions, certains événements ou certains résultats « peuvent », « pourraient » ou « devraient » être pris, survenir ou être atteints ou en utilisant le mode futur ou conditionnel à leur égard ou encore la forme négative de l'un de ces termes ou d'expressions similaires) n'est pas un énoncé de faits historiques et peut être un énoncé prospectif.
Les énoncés prospectifs sont établis en fonction de certaines hypothèses posées par Arianne Phosphate ou ses consultants et d'autres facteurs importants qui, s'ils se révèlent inexacts, pourraient amener les résultats, performances ou réalisations réels d'Arianne Phosphate à différer considérablement des résultats, performances ou réalisations futurs exprimés ou sousentendus dans ces énoncés. Ces énoncés et renseignements s'appuient sur plusieurs hypothèses en ce qui concerne les stratégies d'entreprise actuelles et futures ainsi que le contexte dans lequel Arianne Phosphate exercera son activité à l'avenir, y compris le prix du concentré de phosphate, les coûts prévus et la capacité d'atteindre les objectifs. Parmi certains facteurs importants qui pourraient amener les résultats, performances ou réalisations réels à différer considérablement de ceux prévus dans les énoncés prospectifs, on compte i) la date estimative de réalisation de l'évaluation des impacts sur l'environnement et le milieu social; ii) les investissements requis et les besoins estimatifs en matière de main-d'œuvre; iii) les estimations de la valeur actualisée nette et des taux de rendement internes; iv) la réception des approbations réglementaires selon des modalités acceptables dans des délais habituels; v) l'hypothèse selon laquelle une décision de production sera prise et cette décision sera positive; vi) le calendrier prévu de mise en production de la mine; vii) le calendrier prévu des consultations avec la collectivité et la conclusion d'une entente sur les impacts et les bénéfices; viii) les cours du concentré de phosphate brut et leur possible impact sur la valeur du projet du Lac à Paul; et ix) les plans d'exploration et les objectifs futurs.
Par nature, les énoncés prospectifs comportent des incertitudes et des risques inhérents, tant généraux que spécifiques, et il y a un risque que les estimations, les prévisions, les projections et les autres énoncés prospectifs ne se concrétisent pas ou que les hypothèses ne reflètent pas la réalité future. Nous avertissons les lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés, étant donné que différents facteurs de risque importants pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des opinions, des plans, des objectifs, des attentes, des prévisions, des estimations, des hypothèses et des intentions qui sont exprimés dans ces énoncés prospectifs. Ces facteurs de risque peuvent être généralement décrits comme le risque que les hypothèses et estimations mentionnées ci-dessus ne se matérialisent pas, incluant l'hypothèse figurant dans plusieurs énoncés prospectifs selon laquelle d'autres énoncés prospectifs seront exacts, mais ils comprennent particulièrement, sans s'y limiter, i) les risques liés aux variations de teneur, de lithologies des roches phosphatées et de contenu de roche encaissante dans le matériau identifié en tant que ressources minérales par rapport aux prévisions; ii) les variations des taux de récupération et de fracturation; iii) l'incertitude accrue entourant les cibles d'exploration susceptibles de renfermer des gisements minéraux potentiels; iv) les faits nouveaux survenant sur les marchés mondiaux du concentré de phosphate; v) les hausses plus lentes que prévu des évaluations des concentrés de phosphate; vi) les risques associés aux fluctuations du dollar canadien et d'autres monnaies par rapport au dollar américain; vii) les augmentations relatives aux coûts d'investissement et aux coûts opérationnels proposés; viii) les hausses des coûts de financement ou les changements défavorables touchant les conditions du financement disponible, le cas échéant; ix) des taux d'imposition ou de redevances plus élevés que prévu; x) les résultats de l'exploration dans les zones d'élargissement potentiel des ressources; xi) les changements visant les plans de mise en valeur ou d'exploitation minière en raison de changements visant d'autres facteurs ou des résultats d'exploration d'Arianne Phosphate; xii) les changements visant les paramètres de projet alors que la mise au point des plans se poursuit; xiii) les risques liés à l'obtention d'approbations réglementaires ou à la conclusion d'une entente sur les répercussions et les avantages avec les communautés autochtones; xiv) les incidences de la concurrence sur les marchés où Arianne Phosphate exerce des activités; xv) les risques d'exploitation et d'infrastructure; et xvi) les risques additionnels décrits dans le rapport annuel et les rapports de gestion annuel et intermédiaire récemment déposés par Arianne Phosphate, ainsi que l'anticipation de la part d'Arianne Phosphate par rapport à la gestion des risques décrits plus haut et l'efficacité avec laquelle elle les gère. Arianne Phosphate prévient le lecteur que la liste de facteurs qui précèdent et qui peuvent influer sur les résultats futurs n'est pas exhaustive.
Lorsqu'ils se fient à nos énoncés prospectifs pour prendre des décisions concernant Arianne Phosphate, les investisseurs et les autres parties doivent soigneusement considérer les facteurs ainsi que les autres incertitudes et événements potentiels évoqués plus haut. Arianne Phosphate ne s'engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs, qu'ils soient écrits ou verbaux, qui peuvent être faits de temps à autre, par elle ou en son nom, sauf si elle y est tenue par la loi.